rednoize propaganda

17 mars, 2007

RED NOIZE PROPAGANDA ANTI FASCIST RADICAL

Classé sous red noize — rednoize @ 11:04

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CE SITE EST UN APPEL A LA DESOBEISSANCE CIVILE.

IL A POUR BUT D INFORMER, D’ORIENTER, ET DE DIFFUSER UN MESSAGE ANARCHIQUE.

LES LIENS QUI APPARAISSENT SUR CE BLOG SONT DES SITES QU’IL FAUT ABSOLUMENT VOIR. EN FAIT CE BLOG EST UN PEU UNE BASE DE DONNEES SUR L ANARCHIE ET SUR LE RESEAU DE L OMBRE ET L ACTION DIRECT.

LES AFFICHES A TELECHARGER SONT TOUTES SANS COPYRIGHT ETANT DONNE QUE J AI PIQUE ET REMAGNE TOUTES LES IMAGES. JE VOUS INCITE A EN FAIRE AUTANT.

DIFFUSEZ LARGEMENT LES AFFICHES, POCHOIRS, STICKERS ET AUTRES. REUTILISEZ LES, PLACARDEZ LES MURS AVEC, BOMBEZ LES PARKMETRES, ET SURTOUT N OUBLIEZ PAS : FUCK COPYRIGHT.

CE SITE SERA REGULIEREMENT MIS A JOUR AVEC NOUVELLES AFFICHES NOUVEAUX RENSEIGNEMENT ET LIEN VERS D AUTRES SITES.

LA PROPAGANDE ET L INFORMATION SONT DES PORTES DE SORTIES POUR QUE LE PEUPLE SE RENDE COMPTE DE CE QU IL EST ENTRAIN DE VIVRE.

CASSONS LE SYSTEME CAPITALISTE ET SES INSTRUMENTS D ACTIONS (GOUVERNEMENT,TELEVISION,MAL BOUFFE …)

VOS IDEES SONT VOS ARMES, DEFENDEZ LES ET UTILISEZ LES AVANT QUE LA « PROPHETIE » DE GEORGE ORWELL : « 1984″ NE DEVIENNE UNE REALITE (CAR ELLE EST DEJA BIEN AVANCEE)

 

vous pouvez nous contacter sur rednoize@no-log.org

 

 

ASI

25 novembre, 2009

manuel du ministere de l interieur pour apprendre aux flics comment bien torturer les sans pap

Classé sous dossier du ministere de l interieur — rednoize @ 23:40

http://www.shibo.fr/2009/10/26/manuel-escorte-clandestin-torture/

dossier a faire tourner et a etudier pour mieux contrer

22 mai, 2007

LOI (sarko) SUR LA PREVENTION DE LA DELINQUANCE

Classé sous loi sur la prevention de la delinquance — rednoize @ 18:42

PROJET DE LOI SARKOZY SUR LA PREVENTION DE LA DELINQUANCE : CONTROLE SOCIAL ET DELATION ORGANISEE

Ce projet est dans la droite ligne des lois Perben sur la justice et Sarkozy sur la sécurité intérieure.

Il renforce la répression, l’enfermement, le contrôle social, la stigmatisation des populations en difficulté.

La lecture du projet de loi démontre à l’évidence que le gouvernement, par l’intermédiaire de son ministre de l’intérieur, n’envisage la politique de prévention que sous l’angle exclusif du traitement de la délinquance. Pour celui-ci, il faut sortir la prévention de la délinquance de toute politique sociale au prétexte qu’une stricte entrée sociale développe « une culture de l’excuse sociale ou économique au comportement délinquant » et ce malgré la « générosité » des personnels ».

Il part du principe que ces populations sont potentiellement délinquantes et réintroduit ainsi la notion de classe dangereuse.

Cette politique est clairement énoncée dans l’article 11 du chapitre 6 du projet de loi : « Tout professionnel qui intervient au bénéfice d’une personne présentant des difficultés sociales, éducatives ou matérielles, est tenue d’en informer le Maire de la commune de résidence, ou la personne par lui désignée aux fins de le substituer. » Des sanctions pénales ou administratives sont prévues en cas de « méconnaissance, par le professionnel, de cette obligation d’information ».

Ce projet de loi prévoit de désigner le maire, comme coordinateur de la politique locale de prévention de la délinquance. Il instaure une obligation pour les professionnels exerçant auprès des publics en difficultés, de transmettre au maire toute information concernant ces situations. Cette injonction s’appliquera à toutes les catégories d’intervenants : travailleurs sociaux, enseignants, éducateurs et professionnels de PMI..

Cette obligation, si elle est adoptée, portera atteinte aux droits individuels et collectifs : la confidentialité, nécessaire à l’instauration d’une relation de confiance entre les personnes et les professionnels, ne sera plus assurée, compromettant le travail social et éducatif. Elle désigne chaque personne en difficulté, usager du service public, comme un suspect potentiel et fait entre autre de la pauvreté un délit !

Le maire se voit octroyer d’autres compétences : prise en main et gestion des allocations familiales, contrôle des inscriptions et absentéisme scolaire, stages parentaux obligatoire,

Dans le chapitre 6 consacré à l’éducation, les CESC sont rendus obligatoires dans chaque établissement scolaire, et à l’intérieur de ces CESC doit être élaboré et mis en place un plan pour la sécurité et la prévention de la délinquance.

Ce projet est une attaque directe contre l’éthique des professionnels et dénature l’ensemble des missions que chaque intervenant assure dans l’exercice de son métier. Pour servir une politique sécuritaire, avec ce projet, le gouvernement instaure la délation et fait l’amalgame entre la prévention et le contrôle social.

Il s’agit donc bien d’un projet qui remet en cause le travail social dans son acception la plus large au détriment du respect des droits sociaux de la population la plus en difficulté. Il va l’encontre des exigences d’une véritable politique de prévention, qui implique notamment des réponses éducatives et sociales aux problèmes sociaux des familles et des jeunes.

PRONONS la primauté de l’éducatif sur le répressif et la nécessité d’une véritable politique de prévention et refusons la transformation de tous les professionnels en simples auxiliaires de police.

19 mai, 2007

LE PEUPLE EST MANIPULE PAR LES MEDIAS

Classé sous affichage alternatif,manipulation des medias — rednoize @ 14:11

boycottez, vous vivrez mieux avec vous même .


tv manipule tv manipule


destruction massive 1 tv manipule 1

tv manipule 4boycott

 

14 mai, 2007

dernieres affiches à coller

Classé sous anti sarko — rednoize @ 10:48

cliquer sur les images pour les agrandir

sarko landles bleus enculerpower of ignorance

as tu achete quelque chose aujourd hui guerre pour nous

12 mai, 2007

AFFICHE A COLLER SUR TOUS LES MURS DE FRANCE

Classé sous anti sarko — rednoize @ 11:18

 

Cliquez sur l affiche pour l’agrandir

Faites en bon usage

sarkozyclopecancertuepresident2.jpgsarkozyclopecancertuepresident1.jpgactupnsaffiche.jpgsarkozyclopecancertuepresident3.jpg

non a la haine2bush.jpgberlusconi

enfant prisonaffichesarkozy500.jpgump repressionnonalahaine2copier.jpg

attention c’est affiche sont tres dangereuses

pour l’UMP car elles les mettent face à leurs

verités. Duliquez les, collez les partout où

vous pouvez.

Gaffe aux milices et au flics ….

 

Voici un petit texte, lisez le attentivement et faites le circuler.
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Michel Onfray raconte sa rencontre avec Nicolas Sarkozy publiée dans Philosophie magazine :  » La revue Philosophie magazine m’a demandé si, sur le principe, j’acceptais de rencontrer l’un des candidats à la présidentielle pour le questionner sur son programme culturel, son rapport aux choses de l’esprit ou sa relation à la philosophie. Dans la foulée de mon consentement, la rédaction m’a rappelé en me demandant si j’avais une objection contre Nicolas Sarkozy.

Pas plus avec lui qu’avec un autre, j’aurais même consenti à Jean-Marie Le Pen tant l’approche de l’un de ces animaux politiques m’intéressait comme on visite un zoo ou un musée des horreurs dans une faculté de médecine. Ce fut donc Nicolas Sarkozy.

Il me paraît assez probable que son temps passé – donc perdu…- avec Doc Gynéco ou Johnny Hallyday le dispensait de connaître un peu mon travail, même de loin. Je comptais sur la fiche des renseignements généraux et les notes de collaborateurs. De fait, les portes plumes avaient fait au plus rapide : en l’occurrence la copie de mon blog consacrée à son auguste personne. Pour mémoire, son titre était : Les habits de grand- mère Sarkozy – j’y montrais combien le candidat officiel drapait ses poils de loup dans une capeline républicaine bien inédite…

Je me trouvais donc dans l’antichambre du bureau de la fameuse grand mère Sarkozy, place Beauvau, en compagnie de deux compères de la rédaction de la revue et d’un photographe qui n’en revenaient pas de se retrouver dans cette géographie de tous les coups fourrés de la République. Épicentre de la stratégie et de la tactique politique policière, espace du cynisme en acte, officine du machiavélisme en or d’État, et portraits des figures disciplinaires de l’histoire de France représentées en médaillons d’austères sinistres.

Arrivée du Ministre de l’intérieur avec un quart d’heure d’avance, il est 17h00 ce mardi 20 février. Début houleux. Agressivité de sa part. Il tourne dans la cage, regarde, jauge, juge, apprécie la situation. Grand fauve blessé, il a lu mes pages de blog et me toise – bien qu’assis dans un fauteuil près de la cheminée. Il a les jambes croisées, l’une d’entre elles est animée d’un incessant mouvement de nervosité, le pied n’arrête pas de bouger. Il tient un cigare fin et long, étrange module assez féminin. Chemise ouverte, pas de cravate, bijoux en or, bracelet d’adolescent au poignet, cadeau de son fils probablement. Plus il en rajoute dans la nervosité, plus j’exhibe mon calme. Premier coup de patte, toutes griffes dehors, puis deuxième, troisième, il n’arrête plus, se lâche, agresse, tape, cogne, parle tout seul, débit impossible à contenir ou à canaliser. Une, deux, dix, vingt phrases autistes. Le directeur de cabinet et le porte-plume regardent et écoutent, impassibles. On les imagine capables d’assister à un interrogatoire musclé arborant le même masque, celui des gens de pouvoir qui observent comment onmeurt en direct et ne bronchent pas. Le spectacle des combats de gladiateurs.

Je sens l’air glacial que transportent avec eux ceux qui, d’un geste du pouce, tuent ou épargnent. Poursuite du monologue. Logorrhée interminable. Vacheries lancées comme le jet de fiel d’une bile malade ou comme un venin pulsé par le projet du meurtre. Hâbleur, provocateur, sûr de lui en excitant l’adversaire à se battre, il affirme en substance : « Alors, on vient voir le grand démagogue alors qu’on n’est rien du tout et, en plus, on vient se jeter dans la gueule du loup… » !

Je fais une phrase. Elle est pulvérisée, détruite, cassée, interdite, morcelée : encore du cynisme sans élégance, toujours des phrases dont on sent qu’il les souhaiterait plus dangereuses, plus mortelles sans parvenir à trouver le coup fatal. La haine ne trouve pas d’autre chemin que dans cette série d’aveux de blessure. J’avance une autre phrase. Même traitement, flots de verbes, flux de mots, jets d’acides. Une troisième. Idem. Je commence à trouver la crise un peu longue. De toute façon démesurée, disproportionnée.

Si l’on veut être Président de la République, si l’on s’y prépare depuis le berceau, si l’on souhaite présider les destinées d’un pays deux fois millénaires et jouer dans la cour des grands fauves de la planète, si l’on se prépare à disposer du feu nucléaire, si l’on s’expose depuis des années en s’invitant tous les jours dans les informations de toutes les presses, écrites, parlées, photographiées, numérisées, si l’on mène sa vie publique comme une vie privée, et vice versa, si l’on aspire à devenir le chef des armées, si l’on doit un jour garantir l’État, la Nation, la République, la Constitution, si, si, si, alors comment peut on réagir comme un animal blessé à mort, comme une bête souffrante, alors qu’on a juste à reprocher à son interlocuteur un blog confidentiel peu amène , certes, mais inoffensif ?

Car je n’ai contre moi, pour justifier ce traitement disproportionné , que d’avoir signalé dans une poignée de feuillets sur un blog , que le candidat aux présidentielles me semblait très récemment et fort fraîchement converti à De Gaulle, au gaullisme, à la Nation, à la République, que ses citations de Jaurès et Blum apparaissaient fort opportunément dans un trajet d’une trentaine d’années au cours desquelles ces grands noms étaient introuvables dans ses interventions , questions qui, au demeurant, rendaient possible un débat, et que c’était d’ailleurs pour ces raisons que nous étions là, Alexandre Lacroix, Nicolas Truong et moi….

Cette colère ne fut stoppée que par l’incidence d’une sonnerie de téléphone portable qui le fit s’éloigner dans la pièce d’à côté. Tout en se déplaçant, il répondait avec une voix douce, tendre, très affectueuse, avec des mots doux destinés très probablement à l’un de ses enfants. Le fauve déchaîné tout seul devenait un félin de salon ronronnant de manière domestique. En l’absence du ministre, je m’ouvre à mes deux comparses en présence des deux siens et leur dit que je ne suis pas venu pour ce genre de happening hystérique et que j’envisage de quitter la place séance tenante…

J’étais venu en adversaire politique, certes, la chose me paraissait entendue, et d’ailleurs plutôt publique, mais ceci n’excluait pas un débat sur le fond que je souhaitais et que j’avais préparé en apportant quatre livres enveloppés dans du papier cadeau ! Quiconque a lu Marcel Mauss sait qu’un don contraint à un contre don et j’attendais quelque chose d’inédit dans ce potlatch de primitifs post-modernes … Vaguement liquéfié, et sibyllin, le tandem de l’équipe de Philosophie magazine voyant leur scoop s’évaporer dans les vapeurs du bureau propose, dès le retour du Ministre, que nous passions à autre chose et que j’offre mes cadeaux… Je refuse en disant que les conditions ne sont pas réunies pour ce genre de geste et que, dans tous les sens du terme, il ne s’agit plus de se faire de cadeaux. « Passons alors à des questions ? A un débat ? Essayons d’échanger ? » tentent Alexandre Lacroix et Nicolas Truong. Essais, ébauche. En tiers bien à la peine, ils reprennent leurs feuilles et lancent deux ou trois sujets.

La vitesse de la violence du ministre est moindre, certes, mais le registre demeure : colère froide en lieu et place de la colère incandescente, mais colère tout de même.

Sur de Gaulle et le gaullisme récent, sur la Nation et la République en vedettes américaines – disons le comme ça…- de son discours d’investiture, sur la confiscation des grands noms de gauche, sur l’Atlantisme ancien du candidat et son incompatibilité avec la doctrine gaullienne, le débat ne prend pas plus . Il m’interpelle : « quelle est ma légitimité pour poser de pareilles questions ? Quels sont mes brevets de gaullisme à moi qui parle de la sorte ? Quelle arrogance me permet de croire que Guy Môquet appartient plus à la gauche qu’à la France ? ». Donc à lui…

Pas d’échanges, mais une machine performante à récuser les questions pour éviter la franche confrontation. Cet homme prend toute opposition de doctrine pour une récusation de sa personne. Je pressens que, de fait, la clé du personnage pourrait bien être dans l’affirmation d’autant plus massive de sa subjectivité qu’elle est fragile, incertaine, à conquérir encore. La force affichée masque mal la faiblesse viscérale et vécue. Aux sommets de la République, autrement dit dans la cage des grands fauves politiques, on ne trouve semble-t-il qu’impuissants sur eux-mêmes et qui, pour cette même raison, aspirent à la puissance sur les autres. Je me sens soudain Sénèque assis dans le salon de Néron…

Habilement, les deux compères tâchent de reprendre le cours des choses, d’accéder un peu aux commandes de ce débat qui n’a pas eu lieu et qui, pour l’instant, leur échappe totalement. De fait, l’ensemble de cette première demi-heure se réduisait à la théâtralisation hystérique d’un être perdu corps et âme dans une danse de mort autour d’une victime émissaire qui assiste à la scène pendant que, de part et d’autre des deux camps, deux fois deux hommes assistent, impuissants, à cette scène primitive du chef de horde possédé par les esprits de la guerre. Grand moment de transe chamanique dans le bureau d’un Ministre de l’intérieur aspirant aux fonctions suprêmes de la République ! Odeurs de sang et de remugles primitifs, traces de bile et de fiel, le sol ressemble à la terre battue jonchées d’immondices après une cérémonie vaudoue…

Tout bascule quand nous entamons une discussion sur la responsabilité, donc la liberté, donc la culpabilité, donc les fondements de la logique disciplinaire : la sienne . Nicolas Sarkozy parle d’une visite faite à la prison des femmes de Rennes. Nous avons laissé la politique derrière nous.

Dès lors, il ne sera plus le même homme. Devenant homme, justement, autrement dit débarrassé des oripeaux de son métier, il fait le geste d’un poing serré porté à son côté droit du ventre et parle du mal comme d’une chose visible, dans le corps, dans la chair, dans les viscères de l’être.

Je crois comprendre qu’il pense que le mal existe comme une entité séparée, claire, métaphysique, objectivable, à la manière d’une tumeur, sans aucune relation avec le social, la société, la politique, les conditions historiques. Je le questionne pour vérifier mon intuition : de fait, il pense que nous naissons bons ou mauvais et que, quoi qu’il arrive, quoi qu’on fasse, tout est déjà réglé par la nature.

A ce moment, je perçois là la métaphysique de droite, la pensée de droite, l’ontologie de droite : l’existence d’idées pures sans relations avec le monde. Le Mal, le Bien, les Bons, les Méchants, et l’on peut ainsi continuer: les Courageux, les Fainéants, les Travailleurs, les Assistés, un genre de théâtre sur lequel chacun joue son rôle, écrit bien en amont par un Destin qui organise tout. Un Destin ou Dieu si l’on veut. Ainsi le Gendarme, le Policier, le Juge, le Soldat, le Militaire et, en face, le Criminel, le Délinquant, le Contrevenant, l’Ennemi. Logique de guerre qui interdit toute paix possible un jour.

Dès lors, ne cherchons pas plus loin, chacun doit faire ce pour quoi il a été destiné : le Ministre de l’Intérieur effectue son travail, le Violeur le sien, et il en va d’une répartition providentielle (au sens théologique du terme) de ces rôles. Où l’on voit comment la pensée de droite s’articule à merveille avec l’outillage métaphysique chrétien : la faute, la pureté, le péché, la grâce, la culpabilité, la moralité, les bons, les méchants, le bien, le mal, la punition, la réparation, la damnation, la rédemption, l’enfer, le paradis, la prison, la légion d’honneur, etc.

J’avance l’idée inverse : on ne choisit pas, d’ailleurs on a peu le choix, car les déterminismes sont puissants, divers, multiples. On ne naît pas ce que l’on est, on le devient. Il rechigne et refuse. Et les déterminismes biologiques, psychiques, politiques, économiques, historiques, géographiques? Rien n’y fait. Il affirme : « J’inclinerais pour ma part à penser qu’on naît pédophile, et c’est d’ailleurs un problème que nous ne sachions soigner cette pathologie-là. Il y a 1200 ou 1300 jeunes qui se suicident en France chaque année, ce n’est pas parce que leurs parents s’en sont mal occupés !

Mais parce que génétiquement ils avaient une fragilité, une douleur préalable. Prenez les fumeurs : certains développent un cancer, d’autres non. Les premiers ont une faiblesse physiologique héréditaire. Les circonstances ne font pas tout, la part de l’inné est immense ». « Génétiquement » : une position intellectuelle tellement répandue outre-Atlantique !

La génétique, l’inné, contre le social et l’acquis ! Les vieilles lignes de partage entre l’individu responsable de tout, la société de rien qui caractérise la droite, ou la société coupable de tout, l’individu de rien, qui constitue la scie musicale de la gauche … Laissons de côté la théorie.

Je passe à l’exemple pour mieux tâcher de montrer que le tout génétique est une impasse autant que le tout social. Face à cet aveu de lieu commun intellectuel, je retrouve naturellement les techniques socratiques du lycée pour interpeller, inquiéter et arrêter l’esprit, capter l’attention de mon interlocuteur qui, de fait, semble réellement désireux d’avancer sur ce sujet.

J’argumente : Lui dont chacun sait l’hétérosexualité – elle fut amplement montrée sur papier couché, sinon couchée sur papier montré…-, a-t-il eu le choix un jour entre son mode de sexualité et un autre ? Se souvient-il du moment où il a essayé l’homosexualité, la pédophilie, la zoophilie, la nécrophilie afin de décider ce qui lui convenait le mieux et d’opter, finalement, et en connaissance de cause, pour l’hétérosexualité ? Non bien sûr. Car la forme prise par sa sexualité est affaire non pas de choix ou de génétique, mais de genèse existentielle. Si nous avions le choix, aucun pédophile ne choisirait de l’être…

L’argument le stoppe. Il me semble qu’à partir de ce moment, le candidat aux présidentielles, le ministre de l’intérieur, l’animal politique haut de gamme laisse le pas à l’homme, fragile, inquiet, ostensiblement hâbleur devant les intellectuels, écartant d’un geste qui peut être méprisant le propos qui en appelle aux choses de l’esprit, à la philosophie, mais finalement trop fragile pour s’accorder le luxe d’une introspection ou se mettre à la tâche socratique sans craindre de trouver dans cette boîte noire l’effroyable cadavre de son enfance.

Dans la conversation, il confie qu’il n’a jamais rien entendu d’aussi absurde que la phrase de Socrate « Connais-toi toi-même ». Cet aveu me glace – pour lui. Et pour ce qu’il dit ainsi de lui en affirmant pareille chose. Cet homme tient donc pour vain, nul, impossible la connaissance de soi ? Autrement dit, cet aspirant à la conduite des destinées de la nation française croit qu’un savoir sur soi est une entreprise vaine ? Je tremble à l’idée que, de fait, les fragilités psychiques au plus haut sommet de l’État, puissent gouverner celui qui règne !

Lors de sa parution, j’avais lu Le pouvoir et la vie de Valéry Giscardd’Estaing qui racontait ses crises d’angoisse, ses inhibitions le paralysant dans son véhicule militaire de parade le 14 juillet sur les Champs Elysées, ses prétextes pour quitter le conseil des ministres afin de subir une injection de calmant, son désir de se faire psychanalyser (par Lacan !) pendant son septennat, etc. Je me souvenais de confidences faites par tel ami bien informé sur l’état psychique fort peu reluisant de Jacques Chirac après la dissolution et sur le type de traitement psy qu’il suivait à cette époque. Je me rappelais la fin d’un François Mitterrand , entre voyantes et reliques de sainte Thérèse, invocations des forces de l’ esprit , croyanceen l’ au-delà et abandon aux médecines de perlimpinpin.

Et je voyais là, dans le regard devenu calme du fauve épuisé par sa violence, un vide d’homme perdu qui, hors politique, se défie des questions car il redoute les réponses, et qui, dès qu’il sort de son savoir faire politicien, craint les interrogations existentielles et philosophiques caril appréhende ce qu’elles pourraient lui découvrir de lui qui court tout le temps pour n’avoir pas à s’arrêter sur lui-même. Les soixante minutes techniquement consenties s’étaient allongées d’une trentaine d’autres. Les deux rôles en costumes qui le flanquaient jouaient le sablier. Je trouvais l’heure venue pour offrir mes cadeaux. Au ministre de l’intérieur adepte des solutions disciplinaires : Surveiller et punir de Michel Foucault ; au catholique qui confesse que, de temps en temps, lamesse en famille l’apaise : L’Antéchrist de Nietzsche ; pour le meurtre du père, le chef de la horde primitive : Totem et tabou de Freud ; pour le libéral qui écrit que l’antilibéralisme c’est « l’autre nom du communisme » (il dit n’avoir pas dit ça, je sors mes notes et précise le livre, la page…) : Qu’est-ce que la propriété ? de Proudhon. Comme un enfant un soir de Noël, il déchire avidement. Il ajoute : « j’aime bien les cadeaux ». Puis : « Mais je vais donc être obligé de vous en faire alors ? »… Comme prévu.

Dans l’entrebâillement de la porte de son bureau, la tension est tombée. Qui prend l’initiative de dire que la rencontre se termine mieux qu’elle n’a commencé ? Je ne sais plus. Il commente : « Normal, on est deux bêteschacun dans notre genre, non ? Il faut que ça se renifle des bêtes comme ça…».Je suis sidéré du registre : l’animalité, l’olfaction, l’odorat. Le degré zéro de l’humanité donc. Je le plains plus encore. Je conçois que Socrate le plongerait dans des abîmes dont il ne reviendrait pas… Du moins : dont l’homme politique ne reviendrait pas. Ou, disons le autrement : dont l’homme politique reviendrait, certes, mais en ayant laissé derrière lui sa défroque politique pour devenir enfin un homme. Alors que ses cerbères le prennent presque par la manche, il manifeste le désir de continuer cette conversation, pour le plaisir du débat et de l’échange, afin d’aller plus loin. Tout de go, il me propose del’accompagner, sans journalistes – il fait un mouvement de bras dans ladirection des comparses de Philosophie magazine comme pour signifier leur congé dans un geste qui trahit ce qu’il pense probablement de toute la corporation… Je refuse. Une autre fois ? Les deux amis ont leurs deux paires d’yeux qui clignotent comme des loupiotes…Voyons donc pour plustard…Dernier mot de Nicolas Sarkozy en forme de lapsus, il est mouvement versla sortie : « Je suis quand même un drôle de type, non ? Je dois convaincre soixante-cinq millions de français, et je vous dis, là, que je voudrais continuer la conversation ! Hein ? Non ? Il n’y a pas autre chose à faire? Quand même… ». Soixante-cinq millions c’est le nombre des français àconvaincre d’amour, pas celui des électeurs à convaincre de voter…

 

Michel Onfray, philosophe

7 mai, 2007

« Mais pourquoi tant de haine ? »

Classé sous anti sarko — rednoize @ 16:05

POURQUOI TANT DE HAINE ?

par Bernard Langlois, 1 May 2007

« Mais pourquoi tant de haine ? » J’vais vous dire, M’sieur Sarkozy, laissez-moi vous expliquer, c’est très simple.

Certains commentateurs de vos amis cherchent à brouiller les pistes, et les esprits. Ils nous expliquent que la « sarkophobie » (le mot est d’eux, on le trouve par exemple sous la plume de Franz-Olivier Giesbert, le distingué directeur du Point) ne serait au fond qu’une variété de racisme, due à vos origines étrangères. Le fait que vous soyez « fils de Hongrois et descendant de juifs de Salonique », comme écrit votre récent ami Max Gallo dans ce même hebdomadaire, où l’on ne vous veut que du bien. Et l’ancien disciple de Chevènement de vous comparer à de Gaulle, en butte à la haine de l’OAS, ou à Blum, harcelé par celle des cliques antisémites. (Rien que ça, Max ? Ah, le zèle des convertis !)
Ceux qui vous critiquent auraient sombré dans le lepénisme. « De gauche », précise Giesbert.

Je vais vous dire, M’sieur Sarkozy, ne croyez pas à cette explication simpliste, vous vous égareriez.
Certes, Jean-Marie Le Pen a utilisé l’argument (votre, selon lui, trop récente appartenance à la nation française) pour contester la légitimité de votre candidature à la charge présidentielle. Mais il est à peu près le seul. Et en tout cas aucun de vos adversaires de gauche ne lui a emboîté le pas. Vos zélateurs et griots sont au demeurant assez culottés de venir nous chercher des poux lepénistes au moment même où vous n’hésitez pas, vous, sans crainte d’en attraper les puces, à caresser l’électorat frontiste dans le sens du poil ; oh, pour la bonne cause ! Il ne s’agit que de l’arracher à son vieux chef pour « le réintroduire dans le débat républicain », chacun l’a bien compris. Ce n’est jamais que l’application du vieux principe maoïste : « Qu’importe que le chat soit noir ou blanc, pourvu qu’il attrape la souris ! » L’opération a du reste plutôt réussi, comme l’a noté un ancien fidèle de Le Pen (Simonpieri, l’ex-maire de Marignane, aujourd’hui rallié à votre bannière) : « Beaucoup d’électeurs FN ont constaté que Nicolas Sarkozy disait les mêmes choses que Le Pen, mais que lui avait une chance de les mettre un jour en application. Ils ont donc voté utile. » CQFD.
Si lepénisation il y a, donc (et il y a, d’évidence), elle n’est pas à chercher dans notre camp, n’en déplaise à Giesbert, Gallo et compagnie. Croyant voler à votre secours, ces fidèles supporteurs vous égarent, M’sieur Sarkozy ! Ils vous condamnent à ne rien comprendre à cette « haine » qui vous accable.

Laissez-moi vous expliquer. C’est vrai que nous sommes nombreux à ne pas trop vous aimer. À redouter de vous voir élu. À tenter de tout faire pour vous barrer la route de l’Elysée. Il y a des tas de bonnes raisons à cela, M’sieur Sarkozy. Et croyez bien que vos origines n’ont rien à y voir : seriez-vous berrichon ou auvergnat depuis dix générations que nous aurions envers vous la même aversion.

— Elle est d’abord politique et relève de votre programme : on doit reconnaître que vous l’assumez comme foncièrement de droite. Ce qui veut dire, sur le plan économique et social, une rupture nette avec ce qu’on appelle encore « l’exception française », un ensemble de dispositions, de protections, de garanties, de droits, d’arbitrages hérités de l’Histoire — le Front populaire, la Résistance, le gaullisme, les meilleures années du mitterrandisme —, déjà bien grignotés, rognés, édulcorés au fil des ans, mais pas encore assez du point de vue du marché mondialisé et des classes possédantes qui en goûtent les fruits juteux. Votre programme, M’sieur Sarkozy, est une gâterie pour le Medef, une douceur annoncée pour les banques et les bourses ; la promesse d’un régal pour votre clientèle huppée, déjà cousue d’or : l’assurance de garder le beurre et l’argent du beurre, avec en prime le cul de la fermière. Des courageux s’époumonent à alerter leurs concitoyens, en pure perte. Votre programme nous promet à la fois Thatcher, Reagan et Berlusconi ; sans compter Bush, votre grand homme, qui saura bien vous entraîner dans quelque aventure militaire, où vous pourrez donner toute votre mesure. Mieux vaut le savoir : certains des fils des braves couillons qui s’apprêtent à voter pour vous risquent fort, si vous êtes élu, de rentrer d’escapades exotiques les pieds devant, dans de grands sacs à fermeture éclair.

— Dans le même temps (et il faut que vous sachiez comme ça suscite du mépris), vous n’hésitez pas à varier vos discours en y introduisant des thèmes, des références, des hommages aux grandes figures du passé (de préférence se situant à l’opposé de vos appartenances — j’allais dire de vos convictions, mais je ne suis pas sûr que vous en ayez, hein, M’sieur Sarkozy ?) —, en fonction des publics divers programmés sur votre feuille de route électorale. Ah, vous ne manquez pas de talent ! Tout à la fois Vichnou et Frégoli, dieu des avatars et prince des déguisements. Homme intelligent, mais de petite culture, vous vous êtes adjoint un talent en mal d’emploi chargé de truffer vos envolées des citations, des paraboles, des symboles qui vous font défaut. Sous le balcon de la Roxane républicaine, il est votre Cyrano, vous êtes son Christian. Vous récitez bien, faut vous reconnaître ça.

— Politique encore, c’est votre parcours qui donne les boules, M’sieur Sarkozy. Je ne parle pas tant de cette ascension, parfois contrariée (il vous est arrivé de vous tromper de cheval, imprudent jockey !), mais toujours poursuivie avec une détermination sans faille ; ni des cadavres (politiques) qui jonchent votre chemin, ni de la constance avec laquelle vous avez trahi amis et protecteurs : en la matière, vous n’avez jamais fait que suivre d’illustres exemples et je connais peu, hélas, de carrières politiques vraiment franches du collier, dès qu’on atteint un certain niveau. Non, je veux évoquer ces cinq ans qui viennent de passer, où nous vous avons vu œuvrer, véritable patron des gouvernements successifs, maire du Palais d’un roi fainéant, vous mêlant de tout, imposant vos choix et vos oukases, personnage récurrent de tous les programmes et sur toutes les antennes ; ces cinq ans où vous imposâtes au vieux monarque qui ne vous aimait point (par où donc le teniez-vous M’sieur Sarkozy ?) votre présence aux affaires ; ces cinq ans marqués de tant d’injustices, de brutalités, de dénis, d’accusations sans preuve (la Ligue des droits de l’homme en tient l’accablante comptabilité), de mensonges, de rodomontades, de provocations, jusqu’à ces flambées de violences débouchant sur un régime d’exception que la République n’avait pas connu depuis près d’un demi-siècle. Pensiez-vous que la racaille, le Kärcher, le mouton dans la baignoire, les deux p’tits gars — pauvres gosses —, du transformateur de Clichy, les rafles aux portes des écoles, toutes ces vilenies (j’en oublie) ne laisseraient pas de traces ? Vous êtes bien dur avec les faibles, M’sieur Sarkozy, c’est rarement le signe de la grandeur d’âme…

— Un mot de l’environnement. Non, pas avec un grand E — le réchauffement, l’épuisement des ressources naturelles, tout ça (dont il ne me semble pas que vous soyez très préoccupé, ou si j’me trompe, M’sieur Sarkozy ?) —, je veux parler de votre environnement rien qu’à vous, votre entourage quoi, vos proches, vos potes, vos soutiens ; c’est pas pour dénigrer, hein, mais reconnaissez que c’est pas vraiment le haut de gamme : entre les voyous politiques, les renégats emblématiques, les girouettes philosophiques, les acteurs de série B, les chanteurs pô-pô-pô-dit, les rockers en exil fiscal, les sportifs retraités, et ce brave Steevy en raton laveur pour compléter l’inventaire, ça fait un peu Cour des Miracles, non ? On a connu des parterres plus reluisants. Dis-moi qui tu fréquentes … Pardon, j’oubliais : les grands patrons, les vieilles dames reconnaissantes de l’immobilier, les cadres sup’ gavés aux stock-options, les parachutistes dorés, les retraités à chapeau, tous ces sacs d’or que vous avez (ou avez eu) la chance d’administrer dans votre belle commune de Neuilly-sur-Gratin, là où le HLM reste une curiosité (au même titre que le facteur trotskiste) : tous avec vous, M’sieur Sarkozy, ça aide pour financer les campagnes ; mais êtes-vous vraiment crédible, pensez-vous, quand vous allez lever le poing dans les cours d’usine ?

PROFIL.
Il resterait beaucoup à dire. Et nous n’avons pas évoqué encore votre personnalité. L’inquiétant profil psychologique qui se dégage de tant de témoignages, évoqués à demi-mot sous le sceau de l’anonymat par ceux qui craignent pour leur carrière, ou clairement énoncés par ceux qui n’ont à préserver ni un siège, ni une charge, ni un job ; ou qui jugent courageusement que c’est leur devoir de dire la vérité, dussent-ils en pâtir.

J’vais vous dire, M’sieur Sarkozy, je crois comme beaucoup d’autres observateurs ou acteurs de la vie publique, que vous n’êtes pas en état de gouverner ce pays. Votre ego surdimensionné, votre hyperactivité, votre boulimie de pouvoir font de vous un homme dangereux pour la paix civile et la démocratie. Vos colères d’enfant gâté, qui n’épargnent pas même vos proches, révèlent un être mal fini, fracturé de l’intérieur, enclin à compenser sa souffrance, son mal être, par un autoritarisme qui ne connaîtra plus de limites s’il devient Président, avec tous les pouvoirs que la Constitution met entre les mains du chef de l’Etat. Déjà, simple (!) ministre, vous avez fait tomber des têtes (notamment de journalistes) et interdire des livres qui vous déplaisaient. Vous n’hésitez pas à menacer, à insulter, à soudoyer. La liberté d’une presse prise en tenaille entre vos alliances patronales bétonnées et les connivences que vous entretenez avec les journalistes les plus influents (ceux qui ne s’y prêtent pas risquant des représailles), déjà pas bien brillante (la liberté), on l’a mesuré pendant toute la campagne à bien des occasions, pourrait bien n’être plus qu’un souvenir. Ne parlons pas de l’usage que vous ferez de la police, vous en avez déjà donné un aperçu ; ne disons rien de l’indépendance de la justice ni de la séparation des pouvoirs en général.

J’exagère ? Vous n’êtes pas si mauvais homme, dites-vous ? Je ne sais plus qui disait (Saint-Exupéry, peut-être) que dans tout homme, il y avait au moins 5 % de bon. Allez, je vous accorde les 5 % réglementaires. Vous savez, M’sieur Sarkozy, à qui vous me faites penser ? Je ne devrais pas vous le dire, ça va vous faire rosir de plaisir ; je vous le dis quand même : à George Dubbleyou lui-même, le maître du monde, votre modèle. Quand, après les attentats contre les Twin Towers, il se lamentait, comme vous aujourd’hui : « Mais pourquoi nous déteste-t-on tant ? »
A lui, comme à vous, il n’est au fond qu’une réponse : parce que vous vous comportez comme des êtres détestables.
B.L.

PS — Il n’échappera pas à mes lecteurs qu’il n’est qu’un moyen pour barrer la route à Nicolas Sarkozy : le bulletin Ségolène Royal. Il serait irresponsable de ne pas s’en servir pour je ne sais quelles pudeurs de rosière.

[ Bloc-notes de Politis du 3/5/07 ]

lire_la_suite78http://lemondecitoyen.com/2007/05/01/pourquoi-tant-de-haine/

compte rendu de la manifestation du 6mai à Paris

Classé sous 6 mai black day,anti sarko — rednoize @ 14:20

 

Ce que les médias ne disent pas : blessé grave, lacrymogène sur les pompiers et la protection civile, regret des policiers de ne pas avoir pu frapper, etc..

Dimanche, dès l’annonce des résultats un groupe de manifestants c’est déjà formé place de la Bastille. Très vite le cortège grossi, les compagnies de CRS aussi. Elles ferment toutes les sorties de la place en laissant entré néanmoins les passants.

Rapidement les forces de polices subissent des jets de bouteilles qui ont pour réponse des salves de 4 à 5 grenade lacrymogène en continue. Les manifestants, agressifs comme pacifistes sont noyés sous la fumée et plusieurs personnes sont en pleures.

Une manifestante reçoit un pavé en plein visage elle tombe au sol. La foule choquée court dans tout les sens. La protection civile arrive avec un brancard pour évacuer la manifestante, c’est alors que deux vagues consécutives de fumigènes sont lancées à quelques mètres du brancard. Dans la panique totale celui ci est renversé, la manifestante ne semble pas réagir, la protection civile recule. Fin des informations, les yeux brûlent et l’on retourne vers l’un des murs policier le plus proche. Les CRS sont avertis par plusieurs personnes du danger pour la manifestant, leur demandant d’arrêter quelques secondes de lancer du gaz, réponse « on ne peut rien y faire, un camion de pompier arrive ».

Un scooter brûle, trois pompiers tentent de l’atteindre mais à la moitié du chemin ils reçoivent juste devant eux une autre grenade lacrymogène, ils sont obligés de se réfugier sur les marches de l’opéra.

Plusieurs salves de gaz sont effectuées pour repousser les manifestants de la place Bastille. Une fois celle-ci canalisés dans une avenue, un groupe isolé profite du champ libre pour mettre le feu à une tente présente non loin de la place. Les alentours sont dégagés, les CRS sont à 20 mètres et personnes ne bougent. La police laisse volontairement faire alors que les manifestants pacifistes reçoivent quand à eux les gaz.

S’ensuit plusieurs barricades dans les avenus. Plus d’une 30aine de vitrines sont cassées (selon mon compte) mais la police n’intervient pas. Les charges ont quasiment toutes lieu qu’à partir du moment où il n’y a plus rien à détruire.

Les dispersions sont ensuite nombreuses, les regroupements aussi. Lors des charges visant à disperser la foule, les retardataires reçoivent l’acharnement des policiers en civils. Un manifestant témoigne « Je jouais tranquillement de l’harmonica quand j’ai vu les policiers en civil courir vers mois, j’ai reçu des coups de matraques à la cuisse et à l’avant-bras ».

Aux environs d’une heure, calme total à Nation où se regroupent une quarantaine de camions de gendarmeries et de CRS. En tendant l’oreille on peut entendre les policiers se vanter de faire courir les manifestants comme des lapins et de ne pas les voir « broncher » lorsqu’ils se prennent des coups. L’un ajoute, déçu semble t’il « si j’en avais eu un entre les mains je lui aurai foutu un bon coup de matraque ». Le conducteur d’un car de gendarmerie interrogé signale que la foule c’est dispersée d’elle-même. Pour ma part, je n’ai pas couru pendant plusieurs heures sans raisons…

Les escarmouches dures jusque 3H – 3H30. La division en petit groupe isolé ne se fait qu’ensuite, ceux-ci bloqueront quelques routes jusque 4H – 4H30.


 Militant Vibes

le lundi 7 mai 2007 à 09h27

1 mai, 2007

texte a telecharger

Classé sous textes à telecharger — rednoize @ 16:40

voici quelques textes qui devraient être « étudiés » à « l’école » ….

texte a telecharger dans textes à  telecharger pdf tele, le controle social chez soi …

pdf dans textes à telecharger appel a l action direct 2005

pdf anti sarko texte pour comprendre et combrattre ce mec

pdf contre l oppression des adultes sur les enfants

pdf ecrit politique d un mec qui pensait : cornelius castoriadis

pdf religion et revolution

pdf rg 2000

pdf energie et equité

pdf de l appropriation à l idee de nature

pdf de la greve à l autogestion

pdf manuel d autonomie face aux premiers secours

pdf lutte anti capitaliste face aux médias

pdf recette de survie

pdf actions directes : mode d emploi

pdf la societe du spectacle – guy debord

pdf le devoir de resistance

pdf manifeste du reseau de resistance alternatif

pdf caractere fetiche de la marchandise et son secret- karl Marx

pdf protestation devant les libertaires 1936(espagne) …

pdf psychologie du crime ….de l’exploitation animale

pdf les squateureuses s’invitent

pdf stratégie et technique de manipulation ….

pdf espace autogerer des taneries (dijon) activité et projet

pdf TAZ : Zone d Autonomie Temporaire-Hakim Bey

pdf Tous les chefs ont tort

pdf le validisme ….

pdf vegetalisme et ecologie

pdf vous avez dit autonomie ? texte de reflexion sur le milieu autonome

 

 

30 avril, 2007

AFFICHE A COLLER SUR TOUS LES MURS DE FRANCE +

Classé sous affichage alternatif — rednoize @ 11:25

voici d’autres affiches à coller sur les murs

Faites attention les milices sarkozistes rôdent dans les rues….

anti fa radicalemeutedefinition de l anarchieburn faf

entarterlogoporcheriesabotagecopier.jpg

squattele

 

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